La fille qui suivait le credo baudelairien
A savoir: je spleene donc je suis.
On ne peut pas être
heureux tout le temps, ce serait ennuyeux. Deux jours d'euphorie et il
faut une dépression (au sens météorologique du terme) pour se dire
qu'on a conclu trop vite que la vie était formidable. Faudrait pas non
plus que cette chienne donne une bonne opinion d'elle.
Petite conne. Apprend à fermer ta gueule.
Un petit coup d'oeil par la fenêtre me renseigne très largement sur le programme de la soirée. Bien fait pour ma gueule, j'avais qu'à pas avoir une passion pour les feux d'artifice ou ne jamais arrêter de partir à la mer le 14 juillet.
J'imagine qu'il va venir ce
soir à la maison. Perspective peu réjouissante. Hé, mec, c'est mon
espace vital là. Je ne suis pas sûre qu'il soit normal que j'en ai
marre. C'est délicat.
A home, a home, my success for a home!
Wo bist du? Since not with me.
Aujourd'hui, c'est Rocky version femme au foyer, bataille contre les croissants, contre une ménagère über-zêlée, contre mon nouvel hébergeur de blog, contre mon disque dur, contre le nouveau display de you tube, contre les fautes d'orthographe, contre mes sautes d'humeur, contre le bouton annuler, contre tout ce que j'ai à faire. Et vous vous dites 'et contre l'hermétisme?'. Je suis désolée. C'est tout dans ma tête.