Vie injuste, monde cruel, saloperie de Facebook
Je savais que je n'étais rien et voilà que j'ai appris que je n'étais personne.
Tout est parti d'une idée malsaine.
Désormais, grâce à des sites comme Facebook, lorsqu'on tape le nom de quelqu'un dans Google, on tombe directement sur son profil. Je vous l'avais dit que c'était de la connerie, Facebook.
Hier, 21.09, j'ai eu une pulsion de curiosité (à oeil levé, Twiny?) et j'ai googlé mon propre nom. Assez persuadée qu'il n'apparaissait pas sur la toile.
Choc électrostatique donc en constatant que j'avais un compte Facebook. J'ai pensé à une mauvaise blague alors j'ai cliqué. Non, j'avoue, j'aurais cliqué de toute façon.
C'est à ce moment que j'ai découvert que j'avais une homonyme. Blonde, aucun goût pour la photo et qui aime super Mario. Comment, dites-moi comment, avec un prénom rare et un nom peu fréquent, je peux porter le même nom que quelqu'un d'autre? Et d'une fille comme ça qui plus est. L'idée m'insupporte. Ne plus être soi parce qu'il y en a une autre. Autant vous dire qu'elle en a pris pour son grade.
J'étais complètement assomée; je suis allée me coucher mais il m'a fallu vingt minutes en allant toutes les deux minutes dans la chambre de ma soeur pour pleurer sur mon sort. Je me suis tournée dans mon lit sans pouvoir lâcher l'idée. Jusqu'à ce que...
21.45, le flash de génie: RA PUTAIN BON SANG MAIS C'EST BIEN SUR EUREKA. Si je me marie, je change de nom et le problème d'homonymie est réglé. C'est prêcher à une convaincue mais au moins maintenant, j'ai une bonne raison. Puis je me suis endormie la conscience en paix.
Du moins, en paix sauf en ce qui concerne le seul vêtement en soldes qui m'intéressait et que je n'ai pas trouvé dans une tournée repérage...