Why did I come back?
Je pourrai vous raconter à quel point l'Italie est une destination de vacances merveilleuse, qu'on y mange bien, qu'on peut baragouiner l'italien très facilement, que leurs transports en commun sont super ouais mais non, que leurs musées sont magnifiques, que le temps y est radieux, que l'hôtel était un paradis, que les gens sont trop sympa, qu'il y a des règles dans la circulation italienne et vous démontrer qu'il est essentiel d'annexer l'Italie à la France. Je pourrai mais en fait, non.
Le retour à la réalité a été assez violent. Mis à part le glandage professionnel sur pelouse orientée plein sud d'hier après-midi, je n'ai pas arrêté de me demander pourquoi j'étais revenue. En l'espace de deux jours, il a fallu que je révise un examen d'allemand, un d'informatique, que je finisse de taper un compte-rendu; j'ai eu le temps de faillir manquer un cours et seulement arriver en retard, écouter une Américaine dire une quantité raisonnablement irritante de merde et me voir imposer un séminaire sur Thoreau. Thoreau, pour les chanceux qui ne connaissent pas, c'est comme leur auteur détesté, mais en pire.
C'est pas très loin, Turin au final...