Chroniques d'une pouffe- oversolde
Je passe ma vie dans les magasins. Littéralement. Je pourrais vous faire l'inventaire des tops violets par ordre de prix décroissant et par ordre alphabétique de boutiques, mais quand même. J'ai pitié de vous, et j'ai surtout pitié de moi. J'ai fait les soldes, de gré en de force, à peu près tous les jours, et là, comment dire... je craque. J'ai essayé de faire un calembour avec 'turn your back' et 'bacteria'. Je ne remettrai plus les pieds dans un centre commercial ou tout lieu approchant avant les soldes d'été, même sous la menace, même pour sauver ma vie, peut-être pour du chocolat.
Nan, en vrai, ça craint, je suis la digne représentante de la société de consommation illusoire basée sur la possession et la dictature de l'apparence. Et puis, éventuellement, j'aime le jean.
Aujourd'hui, 16 janvier, c'était Nowel powaaa. Comme vous pouvez le constater, ma famille, c'est porte nawak; en conséquence de quoi j'ai des circonstances atténuantes, calembours foireux compris. Ca fait toujours chier au moment des fêtes mais du coup, je suis contente en janvier. Et comme dit le proverbe, tout vient en retard à qui sait attendre. Ou pas d'ailleurs.
Mais je fais quand même des choses constructives de ma vie, je relis Harry Potter, je traîne mes santiags virtuelles sur le web, je casse la baraque en partiels de langue, je suis membre actif de Radio Ragot, je perds à Tekken. Je perds mon pantalon de pyjama aussi, comment ça, ça n'intéresse personne?