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The red light is on
9 avril 2009

Newton: how I helped men and bothered women

La mode est un phénomène universel. Ce que je veux dire par là, ce n'est pas du tout que les japonaises ont un sens du style à tomber par terre (ouais, mais si, les japonaises ont un sens du style à tomber par terre) mais plutôt que la mode touche tous les domaines. Etant une femme, je semble donc condamnée à être unfashionable à cause d'un refus catégorique de succomber à l'anti-féminité en portant mes bottes sur mon jean et à une tendance à soupirer et lever les yeux au ciel quand on me parle de gender role. Gender role, dans les études supérieures, c'est un peu comme la seconde guerre mondiale dans le secondaire. On en bouffe. Et tout ça pour prouver par a+que dalle que la femme avait un rôle important en littérature, la preuve, King John n'a d'unité que tant qu'il y a des femmes, haha, qu'est-ce que tu dis de ça?! Get yourself a life. Gender role donc, comme vous l'aurez -ou pas- compris, est une étude de la femme, de l'homme et de toutes les déliciosités qui en découlent. Et tout le monde fait ça. Juré, craché, cross your heart and kiss your elbow.
Je vous propose de nous intéresser au phénomène gender role dans une perspective tout à fait particulière. En fait, c'est tout la faute à Newton. Demonstracion.

Les hommes ne sont pas soumis à la gravité. Neil a marché sur la lune, Christo rendrait un puma jaloux et Tom Kaulitz n'a jamais perdu son pantalon en public. C'est pas une preuve, ça?

Les femmes, tout l'inverse. J'ai bien observé et même la plus élégante et la plus stylée d'entre nous (pas moi, donc) est victime de la gravité. Quand on sort de chez nous, on est toujours tirées à quatre épingles -ou six s'il faut se fier au nombre d'épingles que j'utilise pour un chignon. Et le temps d'arriver au travail (je dis "au travail" parce que c'est moins déprimant de voir nos soins vestimentaires ruinés au boulot que quand on sort, enfin, je dis ça, peut-être que la raison de mon absence de promotion s'explique enfin), tout est foutu. De sorte que le premier geste quand on arrive dans une salle, c'est de se rhabiller, avec classe. C'est relativement simple, en fait: tout tombe. Pantalon, chaussettes/ mi-bas/ bas/ collants, bretelles de soutien-gorge et même petite culotte pour les moins favorisées de la gravité. Trop lourd, trop léger, sans raison peut-être.
Notez cependant que les hauts, les jupes et les robes sont à l'inverse prompts à défier la gravité et à remonter de manière intempestive et inattendue. Tout est fait pour qu'on se retrouve ingénumment dénudées.

De toute façon, la mode féminine est une espèce de traquenard en soi. Exemple: le talon haut. Mettez des chaussures à talon et la gravité devient une menace constante. Joints de chaussée, plaques d'égoût, grilles de métro, faux plat, relief, béton craquelé, pavés, escaliers, distances... tout se combine pour vous faire péter la gueule et prouver la gravité en tombant. Environnement hostile.

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Commentaires
S
"prouver par a+que dalle"<br /> Je prends note.<br /> Tu seras citée et re-citée.
C
Hum.. et si tu voyais les choses autrement? <br /> <br /> Les hommes défient la gravité : ils seront les premiers à se faire bouffer sur la prochaine planète où on ira et qui sera habitée. De plus, qui s'est pris une pomme sur la tronche? Qui est (du coup) invité à grimper sur le toit pour réparer l'antenne télé? <br /> <br /> Les femmes souffrent de la gravité : le talon haut (aiguille de préf) est de nos jours la meilleure arme d'auto-défense que je connaisse et Marilyn Monroe a gagné de l'argent en masse en se battant avec sa robe...
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